LA GEN Z :ENGAGEMENT ÉCOLOGIQUE VS ADDICTION À LA FAST FASION.

La gen Z, la génération née entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, est souvent reconnue pour son engagement envers des causes sociales et environnementales.

Mais, il existe une ambivalence intéressante au sein de cette génération, car certains membres se montrent écologiquement conscients tandis que d'autres sont accros à la fast fashion.

Cette ambivalence fait apparaître une dynamique complexe entre l'éco-engagement et la consommation de mode rapide au sein de la génération Z.

La génération Z est souvent applaudie pour son engagement envers des causes écologiques.

Les jeunes de cette génération sont préoccupés par des problèmes tels que le changement climatique, la dégradation de l'environnement et la perte de biodiversité.

Ils participent activement à des mouvements tels que Fridays for Future et Extinction Rebellion, en organisant des manifestations et en plaidant en faveur de politiques plus durables.

Les motivations de l'éco-engagement

Plusieurs facteurs peuvent expliquer l'engagement écologique de la génération Z. Ils sont plus conscients des problèmes environnementaux grâce à une meilleure éducation et à l'accès facile à l'information.

De plus, les réseaux sociaux jouent un rôle crucial en leur permettant de partager et d'apprendre des expériences de personnes partageant les mêmes idées.

La génération Z est également motivée par la volonté de créer un monde meilleur pour les générations futures.

L'attrait de la fast fashion

Malgré leur engagement écologique, certains membres de la génération Z sont également accros à la fast fashion, une industrie de la mode rapide et éphémère.

La fast-fashion offre des vêtements abordables, tendance et facilement accessibles.

Les plateformes en ligne et les médias sociaux facilitent également la promotion de ces produits, incitant ainsi les jeunes à acheter fréquemment de nouveaux articles de mode.

Et si la fast-fashion était une drogue comme une autre ?

C’est le postulat qu’ose revendiquer le spécialiste de la seconde main ThredUp, en inaugurant une hotline téléphonique à disposition des jeunes accros à la mode jetable et au shopping compulsif.

Une messagerie vocale sur laquelle on peut venir confesser le pire de ses achats réputés toxiques pour l’environnement.

Mais aussi écouter des conseils et astuces pour en venir à bout, Priah Ferguson, l’une des stars de la série Stranger Things une personnalité très Gen-Z friendly.

L’étude de Thred up en partenariat avec GlobalData, montre que plus d’un tiers des acheteurs de la GenZ se qualifient eux-même d’ “accro à la fast-fashion” et la moitié déclare vouloir s’en « désintoxiquer » dans un souci d’éthique et d’éco-responsabilité.

Alors pourquoi une telle contradiction ?

De la fast fashion toujours plus tendance avec les prix les plus bas.La Gen-Z, une génération élevée sous la fast-fashion,

Robe d’été à moins de 15 euros, tops en dessous de 5€ ou jeans qui ne dépassent pas les 20 euros : les tarifs pratiqués par les nouvelles enseignes d’ultra fast-fashion défient en effet toute concurrence, reflétant indirectement les conditions indignes dans lesquels les-dits vêtements sont fabriquées.

C’est l'un des rares sites sur lequel je trouve des fringues cool à ma taille"

Comme beaucoup de jeunes filles de leur âge, les fashionistas en herbe avouent difficilement résister à cette profusion sans fin de nouveautés à bas prix, accessibles en 3 clics, et qui ressemblent à s’y méprendre aux pièces de créateurs ou celles portées par les influenceurs.

Une attractivité d’autant plus stratégique, que SheIn s’est appliqué à rendre sa gamme de taille la plus inclusive possible.

Exit la saisonnalité impulsée par la saison des défilés, la fast-fashion et les retailers se structurent autour d’un culte de l'instantanéité, avec l’idée sous-jacente qu’ils doivent être les premiers à surfer sur telle ou telle tendance made in 3.0 pour générer des ventes à plusieurs millions d’euros.

Un constat confirmé par une autre étude, baptisée « The fast fashion paradox » dans laquelle deux chercheurs danois soulignent l'ambivalence des consommateurs âgés de 22 à 25 ans entre développement durable et leur comportement d'achat.

La consommation excessive de fast fashion présente plusieurs défis pour l'engagement écologique de la Gen Z. L''industrie de la mode rapide est l'une des plus polluantes au monde, utilisant des ressources naturelles à un rythme alarmant et produisant des déchets toxiques.

La fast fashion encourage la surconsommation et le gaspillage. Les vêtements sont souvent d’une qualité médiocre et rapidement démodés, incitant les jeunes à les jeter après quelques utilisations seulement.

Cette consommation excessive par la génération Z a un impact significatif sur l'environnement.

Les émissions de gaz à effet de serre, la pollution de l'eau, la déforestation et la production de déchets textiles sont autant de conséquences néfastes de cette industrie. Ces problèmes contribuent au réchauffement climatique et à la perte de biodiversité.

Un paradoxe générationnel que leurs aînés boomers ne manquent pas de pointer du doigt. La jeune génération s’étant illustrée aux 4 coins du monde pour sa mobilisation active en faveur de la lutte contre le climat et sa critique exacerbée de l’inaction de ses aînées.

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